posté le samedi 22 novembre 2008

Les étudiants n’ont pas encore entamé leurs projets d’architecture, nous vous promettons de mettre en ligne les meilleures maquettes dès leur réalisation.
 


Commentaires

 

1. ilakness  le 16-01-2010 à 22:18:13

mais on a fé les maquette a TAMDA !!!!!! meme des belles

 
 
 
posté le jeudi 20 novembre 2008

  Amenhis

Amenhis, dont le numéro 1 a été tiré à 15.000 exemplaires, se présente comme une revue d’architecture dédiée à l’aménagement et à l’histoire patrimoniale du pays. Lancée à l’initiative de l’architecte et promoteur immobilier M’Hamed Sahraoui, la revue se veut "une tribune pour tous ceux qui sont soucieux d’apporter ne serait-ce qu’une pierre à l’édifice pour l’aménagement de ce pays que beaucoup nous envient et qui pourrait être un eden".

Dans cette première livraison, dont on pouvait légitimement attendre davantage sur les leçons du séisme du 21 mai 2003, on n’en saura pas plus sur l’état de dégradation de la Casbah d’Alger, vu qu’en lieu et place de l’"état des lieux" promis, on ne trouvera que des généralités historiques sur ce site classé par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. On peut néanmoins y lire une contribution intéressante de Sabah Ferdi, aujourd’hui conservatrice du musée et de la circonscription archéologique de Tipaza, sur la notion de patrimoine et sur la nécessaire synergie entre "experts, autorités, aménageurs d’une part, et le public, d’autre part" dans l’effort d’investissement et de réappropriation de ce même patrimoine. La revue revient en outre sur les trémies et viaducs en exploitation ou encore en chantier à Alger, à l’origine de grandes difficultés de circulation dans la capitale.

Amenhis, qui porte également un regard sur le vaste monde, consacre des pages notamment à "Falling water", la maison de la Cascade conçue par l’Américain Frank Lloyd Wright en 1935, et à un portrait de l’architecte espagnol Santiago Calatrava, dont on a récemment découvert le stade d’Athènes à l’occasion des derniers jeux olympiques.

 


Commentaires

 

1. immobilier algérie  le 09-03-2012 à 15:48:41  (site)

c'est une revue professionnelle à très haute qualité il était temps que l’Algérie dispose d'une revue spécialisé dans ce domaine.

 
 
 
posté le jeudi 20 novembre 2008

Chafik Gasmi

Jusqu’au 4 juillet, le Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger présentait la première exposition rétrospective de Chafik Gasmi. Architecte DPLG depuis 2000, ce dernier a auparavant suivi un cursus de designer industriel.

Deux ans après avoir créé "Univers intérieur", son entreprise de création et d’édition de mobilier contemporain, son travail est récompensé par le Grand prix de la Critique, pour l’ensemble de son œuvre, décerné au Salon du Meuble de Paris 1992.

Outre des réalisations pour des industriels comme Hughes Chevalier, Chafik Gasmi se voit attribuer, conjointement avec Didier Deconninck, le prix du Nombre d’or 97 qui consacre une collaboration entre un designer et un industriel et vient couronner trois ans de travail dans l’usine Moulin Galland spécialisée dans le mobilier de jardin. La même année, le VIA (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement) lui consacre une exposition personnelle et son fauteuil Ying, dessiné pour Hugues Chevalier, est choisi pour les lieux de réception de l’Hôtel Matignon, siège du Premier ministère français.

Toujours en 1997, c’est le parfumeur Sephora, propriété depuis cette date du leader mondial du luxe LVMH, qui lui confie la direction de projet de son magasin phare sur les Champs-Elysées, puis la direction artistique de l’enseigne et le magasin "blanc" de Bercy-Village (2000), concept qui lui vaudra le prix de l’Observeur du Design 2001. C’est ensuite LVMH qui fera appel à Chafik Gasmi comme consultant pour les marques Dior, Galliano, Kenzo, Dom Perignon, Guerlain, Givenchy et les montres Ebel, puis comme directeur de la création du groupe.

Il crée en 2004, "Chafik Design", son studio de création, de design et d’architecture indépendant avec pour clients dans le monde du luxe, Kenzo, Bulgari et Baccarat, des investisseurs dans l’hôtellerie et des institutions publiques comme la ville de Desvres, le ministère algérien des Affaires étrangères et le nouveau Musée d’art moderne et contemporain d’Alger.

Ce fut ainsi le cas avec la communauté de communes de Desvres qui a lui a demandé d’imaginer des solutions permettant de valoriser le savoir-faire faïencier desvrois. Chafik Gasmi a osé la projection de ce fameux savoir-faire sur le carreau de céramique dans un contexte résolument contemporain. Il en naîtra un loft d’une surface de 60 m2, composé exclusivement de pièces en céramique, présenté en avant-première au Salon Maison & Objet 2006.

En novembre dernier, c’était au tour de la maison Baccarat de le nommer directeur artistique de la célèbre marque de cristal. Membre du comité de direction, Chafik Gasmi est responsable de l’unité artistique de la marque. (photo : Candélabre de cristal de Chafik Gasmi pour Baccarat)

 


 
 
posté le jeudi 20 novembre 2008

Oscar Niemeyer

Toujours actif, le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer a célébré, le 15 décembre, son centième anniversaire en compagnie de ses proches dans sa "Casa das Canoas", l’une des ses créations donnant sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro où il est né. Le célèbre architecte carioca, dont l’œuvre a été distinguée par le prestigieux Pritzker Prize en 1988, a vu classer au Brésil quelque trente-cinq bâtiments conçus par lui. Il vient en outre d’être décoré des insignes de commandeur de la Légion d’honneur en France.

Au printemps 2002, La Galerie du Jeu de paume proposait une promenade dans l’œuvre du célèbre architecte brésilien. Accompagnée d’un film * projeté en boucle, l’exposition montrait des dessins, photos et maquettes comme autant de balises dans le parcours de ce "sculpteur d’espace" amoureux de la courbe.
Né en 1907, Oscar Niemeyer poursuit des études aux Beaux-Arts avant de faire la rencontre de l’urbaniste Lucio Costa (1902-1998) dont il rejoint l’agence en 1935. Il travaillera également avec Le Corbusier.
Sa carrière s’accélère à Belo Horizonte en 1940 quand Juscelino Kubitschek, alors maire de la ville, le sollicite pour doter Pampulha d’une église, d’un casino (devenu musée d’art moderne), d’une salle de bal et d’un yacht-club autour d’un lac artificiel. Lorsque le même Kubitschek est élu président en 1955, le site de la nouvelle capitale est déjà choisi.
Sur des plans de Lucio Costa, Niemeyer va être l’artisan de l’une des plus ambitieuses opérations d’urbanisme du XXè siècle : Brasilia (1956-1960). La ville est inaugurée au printemps 1960 et plus tard inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, même si son concepteur en regrette aujourd’hui l’anarchique croissance.

Le nom de Niemeyer fera le tour du monde et avec lui l’architecte qui essaimera avec cinq cents projets où la technique "doit, selon lui, se plier aux exigences du rêve, élément moteur de toute création". Il signe ainsi des réalisations au Brésil, à Cuba, en France (siège du Parti Communiste français à Paris, Maison de la Culture du Havre...), en Italie (siège des Éditions Mondadori à Milan...), en Allemagne, au Portugal et en Algérie où il a séjourné et travaillé dans les années 1970.
Oscar Niemeyer y a dessiné l’Université de Constantine (1969-1977) et le projet initial de celle de Bab ez-Zouar à Alger (1968-en cours). Il a également conçu le projet d’une mosquée sur l’eau, dans le port d’Alger, ainsi que d’un centre administratif.
Dans ses Mémoires **, l’architecte évoque son aventure algérienne et Alger dont il dit "j’aimais cette ville accueillante, ses rues qui descendaient, tortueuses vers la mer. Ses criques et ses petites baies, ses plages de galets, la Méditerranée riche en légendes et mystères, les petites maisons blanches, presque aveugles, pour se protéger du vent. [...] Mais c’est à Constantine que j’ai laissé mon meilleur travail : l’université de Constantine. Je ne voulais pas faire une oeuvre courante, mais une université qui soit le reflet de la technique d’aujourd’hui."

 


 
 
posté le jeudi 20 novembre 2008

Les étudiants ont organisé hier une marche de protestation

Les étudiants ont organisé hier une marche de protestationLes architectes refusent leur transfert à Tamda


Les étudiants en architecture de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ont organisé, hier, une marche de protestation ponctuée par un sit-in tenu devant le rectorat, au niveau de l’université centrale à Hasnaoua.

A travers cette action de rue, ces étudiants voulaient exprimer leur refus de rejoindre leur institut affecté au nouveau campus de Tamda, et ce, à cause “ des conditions de travail non réunies dans les salles de cours”, soutiennent-ils.

La marche a drainé une foule nombreuse. Pour rappel, 2000 étudiants en architecture sont affectés dans cette nouvelle université, en plus des classes de première année des spécialités psychologie et sociologie.

Les étudiants se sont donnés rendez-vous au niveau de l’Habitat, où se trouvait  l’institut  d’architecture auparavant. Ils ont parcouru le long chemin reliant ce site à l’université Hasnaoua où ils ont initié un sit-in.

“Nous refusons de rejoindre l’université de Tamda qui se trouve actuellement en chantier”, nous  dit un de ces étudiants, et de poursuivre : “ on ne peut pas travailler là-bas dans la mesure où les salles manquent de la moindre commodité comme l’eau et autres”.

Les étudiants ont soulevé en outre l’absence de sécurité et l’insuffisance du nombre de bus chargés du transport universitaire sur la nouvelle université. “ On nous a promis que la situation serait réglée avant la fin du mois d’octobre. La rentrée était prévue le 15 octobre passé, mais jusqu’à ce jour, rien n’est fait”, dira un autre étudiant.

Quoi qu’il en soir, les étudiants d’architecture, à l’instar d’ailleurs de leurs homologues des premières années psychologie et sociologie, n’ont pas encore repris les cours, à cause justement du retard dans la livraison du bloc qui servira pour ces trois instituts. Il faut dire en effet que cette réception accuse un retard considérable, elle qui était annoncée justement pour la mi-octobre. D’ailleurs, même le vice-recteur chargé de la pédagogie de l’université Mouloud-Mammeri que nous avons contacté hier a reconnu ceci : “ Ce retard ne dépend pas de nous. Néanmoins, il ne reste plus grand-chose pour la réception de ce bloc”, a déclaré à cet effet ce dernier qui s’est dit en outre “surpris” par cette marche. “Nous n’avons pas envoyé ces étudiants à Tamda car les travaux d’aménagement ne sont pas encore achevés. D’ailleurs nous n’avons même pas affiché la reprises des cours.

Nous ne pouvons quand même pas tenir des cours dans ces conditions”, a-t-il tenu à préciser. Le même vice-recteur a soutenu que tout sera prêt au niveau de ces instituts au plus tard dans une semaine. “On procédera à l’installation des meubles dans les tout prochains jours.

J’espère que les ouvriers finiront les travaux d’aménagement aussi vite”, a-t-il conclu. C’est en fait ce qu’espèrent les étudiants d’architecture qui ont hâte de reprendre les cours, eux qui accusent déjà un retard considérable.

Ils est à noter par ailleurs qu’une autre marche estudiantine est prévue pour aujourd’hui. Celle-ci concerne les résidantes de la cité universitaire de Bastos qui déplorent également les conditions difficiles dont lesquelles elles résident. C’est en tous les cas ce qu’affirme une source au fait de l’affaire.

 

source: 
"La depeche de Kabylie"

 par : loun

 


Commentaires

 

1. tifrit  le 20-11-2008 à 12:21:03

super ton blog merci loun.
pour une fois on seras belle et bien en contact entre étudiants, merci. tanmirt.Hey

2. tina  le 07-12-2008 à 15:11:58

Les seules victimes ( je ne sais pas si le mot victime est le bon terme a employer mais c`est celui qui me vient directement a l`esprit) sont les etudiants, car les organisations, que ce soit au niveau de l`universite ou des communes ou autres se rejettent la responsabilite, qui est et restera toujours un handicap pour les etudiant, c`est celle du retard dans la reprise des cours.

 
 
 
 

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